Journal de guerre, le 14/12/XXXX
Bonta.
J'ai retrouvé ce fichus journal. Cette andouille de boucher s'en était servit de cale pour son plan de travail et désormais les pages empestes les tripes de porc. Peu importe, les mots que je vais coucher sur papier n'ont pas d'odeur.
Deux semaines après mes derniers écris nous avons connus une série d'attaque nocturnes. Nous avons pus défendre les percepteurs et les prismes quand les attaquants étaient peu nombreux ou mal équipé. Qu'ils viennent d'ARMY, de JFK ou de RCIP, cela ne changeait rien pour nous. Leur défaite restait la même. Bien sûr, quelques chanceux ont réussi leur attaque quand nos troupes étaient occupées ailleurs, mais cela reste limité.
Toutefois, le véritable ennemi avait décidé de se montrer. WPK, un sigle sans saveur qui pourtant définit des guerriers bien plus sournois que Chianteur. A des heures impossibles, leur équipe de démolition a réussi à affaiblir nos prismes et à estropier bon nombre de nos percepteurs. Néanmoins, la défaite n'était pas automatique et nous avons parfois réussi à retourner vainqueur de ces escarmouches.
Les hourras assourdissants de nos soldats victorieux balayaient les défaites précédentes comme une brise vous chasse une mauvaise odeur. Le coeur emplit d'une chaude saveur, nous étions fier d'infliger ces défaites à une équipe bien mieux équipé et préparée que nous.
Cependant, cette période a inauguré une ère de déclin que nous n'avons pas sut anticiper. Petit à petit, les forces ennemis se sont renforcées alors que les nôtres stagnaient, diminuaient parfois. Que dire si ce n'est que la logique mathématique a joué contre nous?
L'amertume de la défaite nous a frapper pendant une heure avant que l'expérience nous permette de relativiser. Nous avions vécu pire que cela et pendant une longue période. Ce n'était qu'un cycle et c'était à nous d'y mettre fin comme nous l'avions fait avec les LTDC.
Les gradés ont joué leur rôle. La machine s'est remit en route et petit à petit UNITA s'est réveillée. L'appat du gain, la fierté, la solidarité ont joué leur rôle dans les batailles d'envergure qui suivit notre réveille. L'apothéose de cette guerre ouverte se déroula dans la ruche du Mont Torrideau. En infériorité numérique (deux fois moins nombreux) et moins bien équipé, nos troupes ont dut livrer bataille sur deux fronts. Un au fond de la ruche où se trouvait les WPK et au sommet de la ruche où ARMY attendait que nous soyons affaiblit pour intervenir. La bataille se joua sur le fil d'un rasoir ou chaque homme et chaque bout de terre contrôlé était vitale. Une heure durant nous avons combattue et quand WPK totalisait 29 minutes de domination, nous avons finalement prit le dessus. Par moment nous eûmes la frayeur de voir nos ennemi reprendre l'avantage mais cela ne dura que quelques secondes.
Jamais je n'ai connus de bataille aussi serrée et aussi palpitante. Ce fut une belle victoire et depuis cette bataille la guerre a connue une période de répit, aidé en cela par la période de Nowel.
Il serait faux de croire que cette guerre sans fin est gagnée. Ce n'est que le calme avant la tempête.